Becket, ou l’honneur de Dieu
Une pièce de Jean Anouilh, mise en scène par Didier Long,
avec Bernard Giraudeau, Didier Sandre puis Patrick Raynal
Pitch :
la tragique histoire d'amitié entre le roi d'Angleterre Henri II, et l'archevêque de Canterbury Thomas Becket, qui s'achève par l'assassinat de celui-ci dans la Cathédrale de Cantorbéry le 29 juillet 1170.
Je voulais recréer un univers musical médiéval, autant fantasmé que basé sur des notions historiques. Psaltérion, guitare, dulcimer, cithare sont joués avec ou sans archet, grattés, frappés.
Chœurs, cloches, cymbales tibétaines, métal, bois et cuir, sueur, tout se mélange dans cette musique ample et amère.
1 - Thème principal
À la base, c'est une mélodie que siffle le petit moine, fidèle compagnon et confident de Becket, et qui mourra avec lui, assassiné par les sbires du roi Henri ll Plantagenêt. Vous remarquerez le mélange de musiques et de sons réels, mélange qui est une des caractéristiques de mon travail au théâtre, et particulièrement dans cette pièce.
Les sons de troupes sont issus d'une série de bruitages collectés lors du tournage de "Braveheart", le film de Mel Gibson. Je précise : collectés, mais pas par moi !
2 - Passage du temps
Cette musique doit faire passer plus de 10 ans, de guerres, de complots et de trahisons...
3 - La fête
Vous remarquerez que le thème principal est sorti de son contexte, comme moqué.
J'ai eu la chance de partir comme régisseur-son lors de la 2ème tournée de ce spectacle, pour une trentaine de représentations. Les réactions des publics étaient une vraie récompense, rare puisque une fois la musique composée et rendue, mon travail d'habitude s'arrête là, et le bateau me laisse à quai…
4 - Et, en bonus,
une archive de l'Ina, avec extraits, interviews, et analyse