Mademoiselle Julie

Une pièce d'August Strindberg, mise en scène par Didier Long,

avec Émilie Dequenne, Bruno Wolkovitch, Christine Citti

mllj_afficheDossier de presse :
 
La nuit des feux de la Saint-Jean, sous l'influence de l'excitation charnelle de la danse, Mademoiselle Julie et le domestique de son père se jouent de la démarcation entre rêves et réalité pour descendre dans les enfers de la séduction.

 
L'un est fasciné par l'ascension sociale, l'autre est attirée, subjuguée, par le vide. C'est le drame des mal-nés, quels qu'ils soient. Il existe dans cette pièce une tension perpétuelle, une lenteur tendue, parfois griffée par des éclats de passion.

1 - Lever de rideau

La trame de ce morceau, son métronome, a été le tic-tac régulier (ou plutôt le kling-klang) d'une horloge comtoise. Et même si on ne l'entend pas, j'espère que, comme moi, vous la percevez, comme le fantôme d'un temps qui passe ; un temps d'attente perpétuelle...
 

2 - Les invités

La première partie de ce morceau est la superposition progressive de deux états, l'un réaliste, un petit orchestre de campagne, et l'autre, l'état intérieur de celui et celle que cette musique dérange, agresse, terrorise.
Quant à la deuxième partie, toute intérieure elle aussi, je l'ai voulue ni gaie ni triste, juste tendue, et d'une sourde sensualité dénuée de sentiments.
 

 

C'est le premier rôle théâtral d'importance pour Émilie Dequenne, prix d'interprétation à Cannes (elle a alors 18 ans) pour son rôle dans Rosetta.