Analyse :
 
Richard III raconte le dernier épisode de la guerre des Deux-Roses : alors que les York ont triomphé des Lancastre, le clan des vainqueurs va se déchirer jusqu’à son propre anéantissement.
 

Plus qu’une chronique historique, la pièce fait le portrait d’un des personnages les plus fascinants du théâtre mondial, celui de Richard III, laid, difforme et boiteux, qui va ravir le pouvoir à ses frères et à leur descendance en les conduisant à la mort. (L'Express Culture)

 
Comment transposer en musique un univers aussi violent que celui de cette pièce de Shakespeare ? Comment réaliser une musique mélodique sans mélodie ?
Comment construire une musique de force pure, sans grâce, mais puissante ?
Telles sont quelques unes des nombreuses questions auxquelles j'ai tenté de répondre pour cette pièce.

1 - Ouverture

La série [9 coups / 7 coups / 5 coups / 3 coups / 1 coup] est une des cellules récurrentes de la musique de la pièce.
L'idée m'est venue à la suite de la réflexion d'un des comédiens, qui avait remarqué que la pièce était construite en accélération.
 

2 - Virgule

Cuivres et percussions sont la base de l'instrumentarium choisi...
 

3 - Reprise

... mais j'y mêle aussi des bruitages. Le "hurlement de loup" est en fait une porte qui grince !
 

4 - Le Couronnement

Voilà, dans ce long morceau, l'idée que je me fais d'une mélodie non mélodique.
Le morceau n'avance que par l'accumulation de la puissance
 

5 - Le Complot

La pièce est ponctuée de ce type d'ambiances
 

 

Créée en Juin 2005 au Théâtre National de la Coursive, à La Rochelle, la pièce devait être à l'affiche du Théâtre de Paris en Septembre.
Malheureusement, Bernard Giraudeau est tombé malade durant l'été ; maladie qui l'a finalement emporté en 2010.

6 - Pour finir, une vidéo

avec des extraits et interviews ; l'occasion de voir ou revoir le magnifique décor d'Édouard Laug et les magnifiques lumières de Laurent Béal.